La visite de Sarkozy à Moscou dans la presse russe
dans la presse russe
NOUVELOBS.COM | 11.10.2007 | 11:33
Les quotidiens russes commentent, jeudi 11 octobre, la première visite officielle du président français en Russie.
NEZAVISSIMAÏA GAZETA
Le quotidien, titrant "Rêves et fantaisies de Nicolas Sarkozy", note le
pragmatisme du président français, soucieux de montrer que "l'amitié"
franco-russe ne s'est pas arrêtée avec le départ de Jacques Chirac, son
prédécesseur à l'Elysée, qui était un allié du président Poutine en
Europe. "Le Kremlin et la vision de la Place Rouge lui ayant donné des
ailes, Sarkozy a parlé lors de la conférence de presse du souhait des
investisseurs français d'entrer dans le capital de Gazprom".
GAZETA
"Sarkozy s'est réveillé et a vu la Place Rouge". Le président français
s'est félicité devant Vladimir Poutine de s'être réveillé sur la Place
Rouge, alors que l'hôtel dans lequel il avait dormi ne s'y trouvait
pas. "Cela fait très longtemps que j'avais envie de venir ici. Se
réveiller sur la Place Rouge, ce n'est pas rien pour moi".
KOMMERSANT
"On a commencé à se demander où le président Sarkozy avait bien pu se
réveiller pour voir alors la Place Rouge". L'hôtel National, où logeait
Nicolas Sarkozy, est certes proche de la Place Rouge mais celle-ci
n'est pas visible de ses fenêtres. "On peut voir la Place Rouge depuis
la fenêtre du Mausolée (de Lénine, au milieu de la place). Mais le
Mausolée n'a pas de fenêtre".
RBK DAILY
Les déclarations du président Sarkozy sur Gazprom "constituent la
principale sensation de la visite". "L'entrée du capital français dans
le secteur énergétique russe n'est pas pour demain".
VEDOMOSTI
"Les négociations à Moscou entre les présidents russe et français ont
montré que les relations entre ces pays vont se construire sur des
bases pragmatiques". "Il n'y a eu aucun résultat", évoquant l'absence
d'annonces concrètes, sur l'Iran, le Kosovo ou la coopération
économique.
IZVESTIA
Le journal, ouvertement pro-pouvoir, se moque pour sa part des
"avances" du président Sarkozy à son homologue russe, et relève la
froideur de ce dernier.