MULHOUSE Étude Quel est l’air que nous respirons ?
Le Sivom de l’agglomération mulhousienne poursuit le travail qu’il a engagé sur la qualité de l’air. Des mesures de plus en plus fines sont effectuées.
Ce n’est pas la compétence la plus
connue du Syndicat intercommunal à vocation multiple de l’agglomération
mulhousienne. N’empêche que l’étude de la qualité de l’air progresse
chaque année, avec notamment des partenaires comme l’Alme (Agence
locale pour la maîtrise de l’énergie).
Cette gestion de la qualité
de l’air fait désormais partie du Plan climat de l’agglomération
mulhousienne. Tout se tient… et les limites des pollutions ne
s’arrêtent pas à celles des bans communaux.
Pas à pas, le Plan
climat territorial progresse par conséquent. Parallèlement à une
démarche européenne dénommée Display, tendant à faire des collectivités
territoriales des exemples en matière d’économies d’énergie.
Aspect
ignoré : la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les
lieux publics. Si on y réfléchit, c’est pourtant tout aussi important.
Ici, c’est l’Aspa qui collabore avec le Sivom. Tout cela sur la base de
normes européennes. Si on savait ce qu’on respire dans les bureaux ou
les magasins…
Un volet important de la mission gestion de la qualité
de l’air a trait aux analyses effectuées à proximité du trafic. II
existe ici un logiciel ; bien nommé Street, qui permet de mesurer et
d’extrapoler rapidement.
En cause, surtout l’autoroute — de plus en
plus empruntée par les camions allemands depuis que c’est payant
là-bas. Une réflexion est en cours sur des aménagements routiers ou
urbains. Le Sivom n’exclut pas d’abaisser la vitesse à 90 km/h sur la
partie urbaine de l’autoroute. C’est d’ailleurs ce que préconise aussi
le Plan de déplacements urbains.