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10 décembre 2007

La France et l'Espagne créent une équipe de police conjointe permanente contre l'ETA

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La France et l'Espagne créent une équipe de police conjointe permanente contre l'ETA
         

LE MONDE | 10.12.07 | 08h42  •  Mis à jour le 10.12.07 | 08h42         

Madrid, correspondante

La France et l'Espagne ont décidé de créer une équipe de police conjointe permanente chargée de lutter contre l'ETA, le groupe indépendantiste basque qui a tué deux policiers espagnols sur le sol français, à Capbreton, dans les Landes, le 1er décembre. José Luis Rodriguez Zapatero en a fait l'annonce à Lisbonne, dimanche 9 décembre, en marge du sommet entre l'Union européenne et les pays africains, après une rencontre, la veille, avec Nicolas Sarkozy et les responsables de la sécurité publique des deux pays.
Jusqu'à présent, la coopération franco-espagnole contre l'ETA passait par un travail en commun des différents corps de police à l'occasion d'opérations ponctuelles, même si elles peuvent être longues. Des dizaines d'enquêteurs espagnols, de la police ou de la Guardia civil, opèrent en France avec leurs collègues de la police et les renseignements généraux.

C'est dans le cadre d'une mission de surveillance de ce type que les deux dernières victimes espagnoles ont été tuées par l'ETA. Selon le président du gouvernement espagnol, la décision annoncée dimanche traduit "un saut qualitatif" avec, notamment, une augmentation "des effectifs et des moyens" qui seront affectés à la lutte contre le terrorisme de l'ETA.

UNE TROISIÈME PERSONNE RECHERCHÉE

Samedi, le président français avait condamné ce double meurtre  :  "C'est du terrorisme, c'est de la voyoucratie." M. Sarkozy a ajouté que la police française recherche "les assassins comme s'il s'agissait de policiers ou de victimes françaises".

Deux membres de l'ETA, Asier Bengoa Lopez de Armentia et Saioa Sanchez Iturregui, soupçonnés du meurtre à Capbreton des deux gardes civils espagnols et qui avaient été interpellés en Lozère le 5 décembre, ont été déférés, dimanche, au parquet antiterroriste de Paris. Ils ont été mis en examen, notamment pour "assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique".

Le troisième membre du commando est toujours en fuite. Les enquêteurs semblent penser qu'il s'agit d'un dirigeant haut placé de l'ETA.

Cécile Chambraud

Le premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero tente de mettre fin à quarante années de violence via l'ETA. | REUTERS

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Le premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero tente de mettre fin à quarante années de violence via l'ETA.

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