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20 octobre 2007

De l’ouverture, Mulhouse veut faire table rase

libe

Politiques

reportage

De l’ouverture, Mulhouse veut faire table rase

Parti socialiste.

Mulhouse, envoyé spécial Thomas Calinon

QUOTIDIEN : vendredi 19 octobre 2007

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Après la «clarification», voici venue la «mobilisation» pour les municipales et les cantonales. En visite hier à Mulhouse (Haut-Rhin), François Hollande a officiellement remisé au rayon des mauvais souvenirs les turbulences, nées au mois de juin, de l’entrée au gouvernement du maire de la ville, l’ex-socialiste Jean-Marie Bockel. «Il a fait son choix. Soit. Je n’ai pas de commentaire à faire. La page dite de l’ouverture est derrière nous. Celle qui s’ouvre, maintenant, c’est celle de la continuité des idées socialistes à Mulhouse», professe le premier secrétaire du PS.

Dissoudre. Pour le PS local, l’épisode est une véritable déchirure. Au sein de la section mulhousienne du parti, forte de 250 adhérents, l’été a vu grandir le clivage entre pro et anti-Bockel. Début septembre, la direction nationale du PS a décidé de la dissoudre. Elle vient de se reconstituer et revendique 120 militants. Lesquels ? «Ceux qui se sont engagés à soutenir une liste socialiste aux municipales, sans alliance avec l’UMP. C’est tout simple !» affirme Hollande.

«Tout simple», mais pas tout rose. La clarification opérée ces dernières semaines montre que le PS a perdu l’essentiel de ses forces vives. Au conseil municipal, l’immense majorité des socialistes d’hier sont restés fidèles à Bockel. Ils ont rejoint, pour la plupart, le nouveau parti Gauche pour Mulhouse, déclinaison locale de la Gauche moderne que le secrétaire d’Etat à la Coopération entend constituer à l’échelle nationale.

Gauche pour Mulhouse affiche «101 adhérents», selon sa présidente, Michèle Striffler, ex-secrétaire de la section PS dissoute. «C’est bien que François Hollande vienne encourager les socialistes, parce qu’ils sont un peu perdus. La moindre des choses, c’est de leur remonter le moral», persifle-t-elle.

Bataille. «L’épreuve a resserré les rangs, il n’y a plus les enjeux de pouvoir de l’ère Bockel», assure de son côté Pierre Freyburger (PS), qui a démissionné de son poste d’adjoint au maire pour se lancer dans la bataille contre la liste «d’entente municipale» – Gauche pour Mulhouse, UMP et, peut-être, Modem – que conduira Bockel en mars.

Tout n’est pas encore parfaitement clair, cependant. Pour preuve, le cas de l’adjoint au maire Gilbert Buttazoni, qui a adhéré à la section PS reconstituée tout en continuant à travailler au sein de l’équipe municipale de Bockel. «Que, en fin de mandat, des gens élus au suffrage universel veuillent terminer leur travail, c’est leur affaire», évacue Hollande. Tout n’est pas simple…

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